Sur un site en Netherlands

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on apprend (en anglais) à bien causer « djeune ».

Genre : « space adj. spécial, bizarre » et autres « kiffer » bien que même les viocs en connaissent maintenant la définition.
On est sidéré d’autre part, de voir à quelle vitesse les acacadémiciens alimentent le dictionnaire.. tous les ans, ils lui injectent quelques centaines de conneries, des centaines de mots qui viennent spécialement de nulle part. Et après ça, on t’ordonne de ne pas mettre les coudes sur table..
Et pas que des US ou d’Algérie.. même de Belgique (Ça va faire plaisir aux chtis) ! avec ce « .. je l’ai tchéké » pour : je l’ai essayé (« test »é, to check) chez Yoplait.

« Arrête de te la péter » et autres expressions comme celle-là que j’aime assez :

« Bitcher »
« Bitcher » vient du mot anglais « bitch » en anglais, qui signifie « chienne » et une femme à la vertu très limitée. « Bitcher » signifie ici « parler sur le dos des autres, faire des ragots,etc. »

Contexte: « Vivement les vacances que j’aille bitcher au soleil. C’est bon pour le teint. »

[Tags keywords Hollande, Pays Bas, panzani, look, coco, pâtes, spaghetti, gardemots]

Al.Hy ne chante pas (encore) en japonais

Il m’a fallut m’expatrier durant 7 ans – avec mon fils.
Nous sommes partis pour la Chine, lui n’avait guère que onze ans.

J’avais un peu préparé cette expédition. Un an avant et tous les jours, pour le familiariser : je lui écrivais un caractère chinois sur un bout de papier.. qu’il l’apprenait dans le bus pour aller à Saint-Mery (Paris IV°).

Arrivé en Chine – je ne savais dire que 8 mots ou peu s’en faut, lui : guère plus mais je me suis aperçu de la facilité avec laquelle il appréhendait les choses, comment il se démerdait avec les vendeurs où avec le guichet de la SNCF chinoise – tandis que moi, je galérais.
Le chinois est une langue tonale.. musicale si tu veux et si tu ne places pas correctement les tons, tu dis n’importe quoi tandis que les chinois rigolent jaune.
A cause l’empilement de notre socioculture, il devient de plus en plus difficile d’apprendre le chinois – notre cerveau de « vieux » fait de la résistance.

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Alors que lui – faisait réparer sa minimob sur le bord du trottoir et se faisait comprendre !..
Nous, les vieux – mettons un point d’honneur à appliquer nos cours de grammaire alors que les jeunes « s’en foutent » de la grammaire; ils vont au plus efficace. On l’ignore mais les petits allemands, russes ou arabes n’ont jamais entendu causer de ces déclinaisons chiantes.. ils parlent, c’est tout !

Moi, je devais bien connaitre (mal) 800 mots de tous les jours mais ne les sortaient jamais au moment opportun. Je cherchais comment on pouvait bien dire « fil à coudre » alors que Brice disait à la vendeuse « Gei wo zhe dongxi » : donne moi ce truc.. en pointant du doigt – et ça marchait très bien.
Il mettait du « dongxi » à toutes les sauces mais allait de l’avant alors que je traînais derrière à cherche le mot juste dans mon dico 😉
Il allait à l’école communale, le foulard rouge autour du cou.. fut admis à l’université sur dérogation d’âge !! Et obtint son HSK (diplôme international de chinois) à 16 ans et 360 jours.. je ne l’ai toujours pas.

Avis aux jeunes : c’est maintenant.
Passé 30 ans, ça devient dur-dur; et pour ajouter une carte au jeu de la réussite : ya pas d’hésitation.
Pire : plutôt que l’enseignement aussi vain que scolaire, il faut aller passer ses vacances dans le pays considéré.

AL.Hy et ce japonais .. Chanter phonétiquement, ça se pratique – mais c’est quand même mieux de comprendre ce qu’on chante, et puis : ça ouvre l’esprit.
Ce doit être Baudelaire.. il voulait lire Tolstoï, mais ça le défrisait de mal comprendre les finesses au travers de la traduction, alors – passé 10 pages, il se dit « Merde !.. fo que j’apprend le russe » -ce qu’il fit, avant de reprendre son bouquin à la page 11.

Question langues : nous français, sommes des minables. Et outre être des minables, on se pavane avec l’impression de connaître !

De retour – après 15 jours de vacances en Grèce.. j’ai parachuté Brice en Syrie où il passa deux ans à Damas à apprendre l’arabe.. (1) et un petit tour en Russie pour boucler la boucle. Ce qui fait – avec l’anglais et le français paternel : 5 langues.
« Pour l’Espagnol, je verrai plus tard » dit-il mais c’est vrai qu’après le chinois et l’arabe, le « reste », c’est de la gnognotte.

Bien sur.. il m’a demandé pourquoi apprendre ces langues ?.. Que je lui ai répondu « Tu les a apprises pour rien« , « Tu les apprends par politesse.. pour le coeur » car les transactions commerciales etc, se font presque toujours en ameringlish; sauf que : quand tu deals avec des chinois ou pays arabes, que tu es en concurrence avec des allemands ou des ricains, nul doute que tes clients chinois ou arabes savent combien il est difficile d’apprendre leur langue – et t’en sont reconnaissants. Ils se montreront sensibles à ta finesse et ton ouverture d’esprit.

C’est dans « Lawrence d’Arabie » où Peter O’Tool continue en arabe, la sourate que décline le petit roi Feiçal.. et ce petit détail l’engage dans une révolution.
Petites causes, grands effets.

Voilà pour le coeur.

Pour avoir des infos sur le chinois ou l’arabe, son FaceBook, c’est michel.jackçon.

(1) Par chance : était de retour juste avant les évènements.