Pour échapper à ces crapules vendeurs de ronds en plastique dans un boitier et une jaquette.. échapper aux argentiers MGM, Univer sale ou autres – le mieux est encore de promouvoir la vente en ligne iTune ou My Maajor Compagny (1)(2).
Sur un CD à 15/20 euros, cette crapule se réserve quand même 90%.. c’est cher le plastique !!
Combien peut-bien toucher un artiste – à vue de nez ?
C’est compliqué bien sur car les intervenants peuvent être nombreux.. impliquant un partage du maigre gâteau (pour les principaux intéressés !) entre « reprises », auteur, interprète, fabrication, production souvent fruits de protocoles ..
Là, on a un article chartsinfrance qui donne des idées :
« Le téléchargement est surtout utilisé pour des achats de single » confirme Claire Giraudin, en prenant l’exemple de la plateforme iTunes. La Sacem, notamment garante du respect et du reversement des droits d’auteurs, explique percevoir « entre 90 centimes et 1,10 euros, soit 9% du prix hors taxes sur un CD de quinze titres » acheté sur la plateforme Apple. « Par titre vendu, la Sacem perçoit 7 centimes d’euros au total pour le ou les auteur(s), le ou les compositeur(s) et le ou les éditeur(s) », sachant qu’un morceau unique coûte généralement 99 centimes au consommateur. Quant à l’interprète, on estime qu’en moyenne 2 centimes lui reviennent [..]
Invité
le 02/12/2011, 15:58
Si je peux me permettre, la Sacem ne rémunère pas les interprètes, uniquement les auteurs compositeurs et éditeurs.. donc ce que perçoivent les interprètes leur est versé en vertu du contrat qui les lie à leur label.. et par leur label.
Encore (en 2006) :
Les interprètes qui sont liés à leur producteur par un contrat d’exclusivité traditionnel reçoivent à ce titre deux revenus principaux : les cachets d’enregistrement, dont les niveaux restent très bas et – pour les artistes principaux – les royautés (pourcentage) sur les ventes de leur disque et sur les utilisations secondaires de leur travail.
En moyenne, pour un album de variété française, l’interprète principal reçoit des royautés qui correspondent à 4 % du prix de vente TTC au public soit moins de 60 centimes d’euro par CD. Ces royautés doivent être partagées entre les artistes s’il s’agit d’un groupe.
Note sur l’illustration : elle renvoie au site d’une quinqua « quinquabelle, bourré de splendides images.
(1) Dont un des fondateurs est – comme par hasard : Michael Goldman.
(2) Et de trouver un moyen de régler une fois pour toutes cette question de « piratage ».
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