Al.Hy ne chante pas (encore) en japonais

Il m’a fallut m’expatrier durant 7 ans – avec mon fils.
Nous sommes partis pour la Chine, lui n’avait guère que onze ans.

J’avais un peu préparé cette expédition. Un an avant et tous les jours, pour le familiariser : je lui écrivais un caractère chinois sur un bout de papier.. qu’il l’apprenait dans le bus pour aller à Saint-Mery (Paris IV°).

Arrivé en Chine – je ne savais dire que 8 mots ou peu s’en faut, lui : guère plus mais je me suis aperçu de la facilité avec laquelle il appréhendait les choses, comment il se démerdait avec les vendeurs où avec le guichet de la SNCF chinoise – tandis que moi, je galérais.
Le chinois est une langue tonale.. musicale si tu veux et si tu ne places pas correctement les tons, tu dis n’importe quoi tandis que les chinois rigolent jaune.
A cause l’empilement de notre socioculture, il devient de plus en plus difficile d’apprendre le chinois – notre cerveau de « vieux » fait de la résistance.

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Alors que lui – faisait réparer sa minimob sur le bord du trottoir et se faisait comprendre !..
Nous, les vieux – mettons un point d’honneur à appliquer nos cours de grammaire alors que les jeunes « s’en foutent » de la grammaire; ils vont au plus efficace. On l’ignore mais les petits allemands, russes ou arabes n’ont jamais entendu causer de ces déclinaisons chiantes.. ils parlent, c’est tout !

Moi, je devais bien connaitre (mal) 800 mots de tous les jours mais ne les sortaient jamais au moment opportun. Je cherchais comment on pouvait bien dire « fil à coudre » alors que Brice disait à la vendeuse « Gei wo zhe dongxi » : donne moi ce truc.. en pointant du doigt – et ça marchait très bien.
Il mettait du « dongxi » à toutes les sauces mais allait de l’avant alors que je traînais derrière à cherche le mot juste dans mon dico 😉
Il allait à l’école communale, le foulard rouge autour du cou.. fut admis à l’université sur dérogation d’âge !! Et obtint son HSK (diplôme international de chinois) à 16 ans et 360 jours.. je ne l’ai toujours pas.

Avis aux jeunes : c’est maintenant.
Passé 30 ans, ça devient dur-dur; et pour ajouter une carte au jeu de la réussite : ya pas d’hésitation.
Pire : plutôt que l’enseignement aussi vain que scolaire, il faut aller passer ses vacances dans le pays considéré.

AL.Hy et ce japonais .. Chanter phonétiquement, ça se pratique – mais c’est quand même mieux de comprendre ce qu’on chante, et puis : ça ouvre l’esprit.
Ce doit être Baudelaire.. il voulait lire Tolstoï, mais ça le défrisait de mal comprendre les finesses au travers de la traduction, alors – passé 10 pages, il se dit « Merde !.. fo que j’apprend le russe » -ce qu’il fit, avant de reprendre son bouquin à la page 11.

Question langues : nous français, sommes des minables. Et outre être des minables, on se pavane avec l’impression de connaître !

De retour – après 15 jours de vacances en Grèce.. j’ai parachuté Brice en Syrie où il passa deux ans à Damas à apprendre l’arabe.. (1) et un petit tour en Russie pour boucler la boucle. Ce qui fait – avec l’anglais et le français paternel : 5 langues.
« Pour l’Espagnol, je verrai plus tard » dit-il mais c’est vrai qu’après le chinois et l’arabe, le « reste », c’est de la gnognotte.

Bien sur.. il m’a demandé pourquoi apprendre ces langues ?.. Que je lui ai répondu « Tu les a apprises pour rien« , « Tu les apprends par politesse.. pour le coeur » car les transactions commerciales etc, se font presque toujours en ameringlish; sauf que : quand tu deals avec des chinois ou pays arabes, que tu es en concurrence avec des allemands ou des ricains, nul doute que tes clients chinois ou arabes savent combien il est difficile d’apprendre leur langue – et t’en sont reconnaissants. Ils se montreront sensibles à ta finesse et ton ouverture d’esprit.

C’est dans « Lawrence d’Arabie » où Peter O’Tool continue en arabe, la sourate que décline le petit roi Feiçal.. et ce petit détail l’engage dans une révolution.
Petites causes, grands effets.

Voilà pour le coeur.

Pour avoir des infos sur le chinois ou l’arabe, son FaceBook, c’est michel.jackçon.

(1) Par chance : était de retour juste avant les évènements.

Les rapports suspects entre Al.Hy et Alceste

Parcours dans les neurones d’Al.Hy aux alentours de 2010.

Alceste est furieux parce que Philinte vient de prodiguer des marques d’amitié à un homme qu’il connaît à peine. Philinte lui rappelle les exigences de la politesse. L’opinion d’Alceste est qu’on a le devoir de dire la vérité partout et à tout le monde. Il ne voit qu’hypocrisie dans la politesse, et même dans tous les faits et gestes de l’humanité.

il aime une coquette médisante, Célimène. Alceste se calme et convient de sa faiblesse.

Elle montre à Alceste son ridicule et ses contradictions.

Trahi, Alceste veut se venger et offre son amour à Éliante,

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Alceste a perdu son procès. Il ressent une haine de plus en plus vive contre l’humanité.

Alceste, lui, reste là, encore prêt à pardonner à Célimène et à l’épouser, si elle accepte de le suivre pour vivre avec lui à la campagne. Célimène hésite, puis refuse. Alceste déclare alors son intention de rompre avec elle et de se retirer dans la solitude.

(Lire la suite sur : http://www.etudes-litteraires.com/moliere-misanthrope-resume.php#ixzz2bMac9LOc )

Dans « Le Petit Nicolas » : Alceste est « un copain qui mange tout le temps ».

L’Alceste de Molière n’est-il pas un gros naïf qui s’est trompé de société, dans le fond ? du moins : un idéaliste un peu à côté de la plaque ?
Critiquer la société a pour sens « chercher à améliorer » bien sur, mais est-ce que Molière y est arrivé ? Encore en 2013, on est en droit de se poser la question 😉
Pour changer la société, il faudrait commencer par changer l’homme (et surtout : la femme) – ce n’est demain la veille.

Dans « le cas » Al.Hy – son intérêt pour le personnage d’Alceste : s’identifie t-elle à lui ? Elle reconnait à plusieurs reprises sa verdeur, voire sa naïveté (ce qui est caractéristique qu’une jeune qui met les pieds dans la société, surtout dans les médias – bien que lorsqu’elle « choisit » Alceste, elle ne s’appelle pas encore « Al.Hy ».
Ou plus simplement : ne nourrit-elle pas de la sympathie pour un semblable ?
C’est un peu la même chose dans le fond.

Puis : « hypocrite » et « heureux » – qui sont les deux autres composant d’Al.Hy.

Pourquoi-comment ce contrepoint à « Imbécile heureux » ?
Certainement pas des qualificatifs à Alceste qui au contraire, regrette l’hypocrisie de la société et est malheureux de son amante incertaine.
Ou alors : hypocrite et « fier de l’être ». Mais dans ce cas, Ophélie ne s’identifie pas mais est critique de cette gente au contraire.

On est bien incapable d’analyser la démarche alhyenne d’autant qu’on est pas parvenu à paparazziter son « petit carnet noir », mais tout ça éclaire quand même – sinon sur les solutions, au moins sur les questions qu’à 16/17 ans, elle se posait.

La psychanalyse – déjà que je ne lui accorde que très peu de crédit ici, c’est pas le propos – mais c’est vrai qu’on traîne tous nos traumas. Moi, par exemple : je suis trop « carré ».. Quand je vois une image qui n’est pas « à la bulle » (1) que l’horizon barre en couille d’un degré, il faut toujours que je redresse l’horizontal, sans quoi, ça me provoque une perturbation neuronique.

(1) Expression en prise de vue qui a pour sens : la caméra ou l’appareil, n’était pas bien horizontal. Il y a un petit niveau à bulle sur les pieds de caméra.

Qui que je suis-je ? (Mon Facebook à moi perso)

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Je suis une sorte de poète de la clef à molette si tu veux.
Un minimum cultivé mais aussi avec le regard pointu du technicien, pointu d’un ancien opérateur de prises de vues ciné.tv, sondier .. moi-même soprane II il y a bien longtemps.
Ici, mon noulot, c’est de regarder Al.Hy « sous la loupe » en somme.

Une certaine ouverture d’esprit aussi : j’ai passé 7 ans en Chine (où j’ai bien vu – malgré ce qu’on raconte, que Mao est bien mort) – Ai un fils de 23 ans qui me rafraîchi sans cesses les neurones. Il parle 5 langues dont chinois et arabe – un futur bizenessman (dit-il) et espère « président de la république ».. Bon, pour ce dernier item : on verra.

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Lorrain (près de chez Jeanne d’Arc), puis dans une base américaine.. musique « noire ». Divorce de mes parents direction Paris.
Technicien en herbe, je fabrique mon premier « poste à transistor » Transistor au singulier car – à part une diode.. il n’y en avait qu’un dans une boite à savon.
Quelques années plus tard (quand même !) je fais un passage journaleux à l’Est-Républicain.
Arrivé à Paris Capitale : modeste critique d’art, petit journalisme. Très influencé par le surréalisme, par Boris Vian, sans invitation, je suis reçu par Salvator Dali qui m’offre une demi journée de reportage à Cadaques.

Bien qu’à tendance technicien, j’entre en licence de linguistique car j’étais intrigué par la communication, les langues, la sémiologie.. tout ça. Je prend aussi deux UV de cinéma (1) Puis comprenant que la linguistique – à part un vernis, ne me mènerait qu’à faire rat universitaire, me tourne vers l’informatique bien plus juteuse et entre parallèlement à l’Ecole de Vaugirard (Ecole Louis Lumière, rue Lhomond) pour préparer un BTS d’opérateur de prises de vues cinématographiques.
Devient « pigiste » en quelque sorte – alternant tournages – assistant LM, opérateur ou réalisateur CM et MM (Des « 30 millions d’amis avec Pierre, cadreur télé aussi) mais quand le porte-monnaie est vide, je prend des piges en informatique pour payer les factures qui s’amoncèlent.
C’est à la fin de « La Nuit Américaine » d’ailleurs, où il dit après le tournage : « Bon, bein on se revoit à l’ANPE (Pôle Emploi de ces jours-ci).. Salut ! ». Où comprend que les gens des médias (sauf Al.Hy 😉 ), soient obligés de fayotter pour survivre. En fait, ça marche comme ça : tu es chômeur professionnel et tu décomptes de ton carnet bleu les quelques jours où tu as bossé (à moins d’être né avec une petite cuiller là où on sait, ou de « connaître » QUELQU’UN).

Puis : divorce saignant.. j’en ai marre de ces lois françaises de crotte et, enlevant quasiment mon fils de 11 ans, nous allons voir comment ça se passe de l’autre côté de la planète.. vous savez.. là où il fait nuit quand ici, c’est grand soleil : en Chine.
On en revient 7 ans plus tard; mon fils est « bi-culturel » et parle un chinois courant (Il est diplômé du HSK international – à 16 ans et 360 jours !). Presque « tri-culturel » car sur le chemin de rentrer en France, je le largue deux ans en Syrie où il apprend l’arabe littéraire à l’université de Damas.
Il me demande à quoi servent le chinois et l’arabe puisque les « deals », les affaire se font en anglais ? Je lui répond : « C’est par politesse; c’est pour le coeur ». Nul doute que lorsque vous êtes en compétition avec des ricains en Chine ou dans les pays arabes, Afrique.. ça vous donne un sacré avantage – vos interlocuteurs savent combien leur langue est difficile.
Mon fils Brice en revient juste 6 mois avant, le problème qu’on sait.
Ensuite, il est allé passer 4 mois de « vacances » en Russie – pour le russe – débarquant par moins 25.

Encore ?

Suis breveté pilote avion TT_VFR mais avec seulement 130h de vol.. c’est devenu vraiment trop chéro et il y a l’inutilité.
J’adore le cheval, ou plutôt : les chaouals et moi : on est potes de naissance.. et puis, j’ai eu ma jument « Gaby », mais c’est une autre histoire .. J’adore les zamino.. j’ai même réparé une pauvre poule que le chien Carl – il lui avait arraché la peau du dos.. J’aime quelques humains aussi; mais tu m’diras : Al.Hy est-elle humaine.. avec ses alhyens ?..

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Ne vous privez pas de booster Al.Hy – une fille (trop sensible à l’intérieur) qui à un coeur grand comme ça et qui plus est, essaye de se demerdrer hors sentiers battus, sans aller pleurnicher à Patrick.

J’ai dis avoir ouvert https://hypheurite.wordpress.com/ à Al.Hy qui m’a répondu :

♥ J’adore ! Ça me fait vraiment plaisir. la menteuse !! elle n’a pas besoin de ça ~ 😉

(1) récit filmique, et l’étonnant Vladimir Propp – qui, dans « Morphologie_du_conte » explique qu’il ne peut y avoir qu’une quarantaine d’ « histoires », de scernaii, de thèmes musicaux .. le reste n’étant que cosmétique, d’us et coutumes locaux.. étonnant non ?